Quand la nourriture apaise ce que les mots n'arrivent pas à dire

Elle savait que ce n’était pas la faim. C’était l’angoisse, la solitude, le besoin de remplir quelque chose… mais quoi ?

Elle en avait assez des régimes, des culpabilités et des faux départs.

Pourquoi je mange sans faim ?

“Je sais que je n’ai pas faim… mais je mange quand même. Pourquoi ?”

Les comportements alimentaires compulsifs ne sont pas des caprices ni un simple manque de volonté.

Ils sont souvent le langage silencieux d’un mal-être plus profond.

Ce que la nourriture peut cacher :

  • Des émotions refoulées

    Colère, tristesse, solitude, stress… Quand les émotions sont étouffées, le corps cherche une soupape. Manger devient un exutoire.

  • Un besoin de sécurité intérieure

    Pour certaines personnes, manger apaise une tension diffuse, une insécurité ancienne, parfois liée à l’enfance.

  • Un manque affectif non reconnu

    La nourriture prend la place d’un contact, d’une attention, d’une présence. Elle devient un substitut émotionnel.

  • Une difficulté à poser des limites

    Dans la vie comme face à l’alimentation, dire “non” est difficile. On absorbe plus que ce qu’on peut contenir.

  • Un mode d’expression inconscient

    Le corps parle là où les mots n’ont pas été dits. Manger devient un acte symbolique, souvent à notre insu.

L’art-thérapie : un autre espace pour s’exprimer

Créer, c’est exprimer ce qui ne passe pas par le mental.

En art-thérapie, on vient déposer ce qui pèse, sans avoir besoin de tout expliquer.

Peu à peu, on reconnecte à ses émotions, à son corps, à sa valeur — et l’on commence à se nourrir autrement.

 

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